Packraft Mekong sur l'Allier à Lavoûte-Chilhac

Les aventures des « Six’ta packraft » : 2ème édition

L’histoire démarre l’été dernier, six filles, six copines fraichement diplômées d’école de kiné se lancent dans un périple de quatre jours sur la Loire en bivouac, en totale autonomie ! A l’époque, certaines d’entre nous connaissent déjà le packraft, les autres sont néophytes, mais toutes adoptent bien vite ce nouveau moyen de locomotion.

Retour sur notre 1ère édition : la Loire en packraft

Les bateaux que l’équipe de Mekong nous avait prêtés étaient les tous premiers prototypes. Ils n’avaient ni pontage, ni système de stockage interne, et souffraient de quelques défauts de jeunesse. On ne vous explique pas le remue méninge pour sangler toutes les affaires sur les bateaux. Ceci dit, cela n’avait fait qu’enrichir de bons souvenirs cette escapade !

Deux prototypes de packraft Mekong sur la Loire

Nos journées sur le fleuve royal étaient bien rodées : coups de pagaies, pique-nique et k-way (et oui pas de chance il ne fait pas toujours beau au mois de juin…). Puis chaque soir, notre petit rituel : faire sécher les vêtements près du feu de camp et préparer le campement en chantant.

Le plus souvent nous trouvions refuge sur une des nombreuses îles de la Loire : idéal pour être certaines de ne pas être gênées par un quelconque voisin (en dehors des castors observés aux aurores !). Attention tout de même à ne pas débarquer sur une île privée ou réservée à la préservation des espèces protégées. Et en repartant, on ne laisse rien sur son passage, vérification collective obligée !

Feu de camp sur le bord de la Loire

Nous avions démarré ce périple à Amboise, pour le terminer à La Chapelle-sur-Loire, avant de faire le trajet retour en train. Une super expérience, que nous recommandons bien volontiers ! Même s’il y a peu de courant sur la Loire, ce fleuve est magnifique et la diversité des paysages, alternant entre plages sauvages et vieilles pierres, est incroyable. Tellement superbe que cette année, nous voilà reparties avec la même équipe, cette fois-ci sur l’Allier !

On prend les mêmes et on recommence !

Qui dit deuxième essai, dit matériel amélioré et meilleure organisation (enfin on essaye en tout cas !). Les packrafts ont nettement évolué depuis l’année dernière et de nouvelles options sont disponibles : on découvre le système auto-videur, le stockage interne et le pontage. Cela change la vie, plus besoin de tout sangler, le stockage interne nous simplifie le voyage.

L’Allier, qui comporte des rapides de classe I-II sur la section que nous parcourons, est plus mouvementé que la Loire : des remous, des passages plus ou moins faciles, des débarquements à faire, adieu le long fleuve tranquille et bonjour l’adrénaline ! Nous embarquons à Langeac au niveau du camping des gorges de l’Allier, après avoir déposé la voiture à Issoire puis pris un train et un bus pour rejoindre le point de départ de notre virée. Après 6 km, une partie de la bande est déjà tombée à l’eau. Une retenue barre la rivière, un panneau indique un passage possible pour les kayaks sur la gauche mais la glissière est très courte et se termine sur un petit bassin pas facile à gérer. On vous conseille de vous arrêter en amont et de porter si vous voulez éviter la trempette.

Ne sachant pas exactement à quelle allure nous irions, nous avions repéré plusieurs gares accessibles depuis l’Allier tout le long de notre parcours. Cette année l’objectif est moins sportif et le soleil est au rendez-vous. La baignade est donc de mise et le repos bien appréciable.

Notre premier campement se trouve à 7 km de Langeac, dans le hameau « Le Chambon ». Le spot parfait pour faire une petite balade digestive au coucher du soleil. On en profite pour se recharger en eau chez une habitante, qui nous offre un pot de miel maison et est ravie de faire causette dans son somptueux salon qui domine l’Allier.

Le lendemain, l’objectif est de faire un arrêt à la base de canoë de Lavoûte-Chilhac sur les recommandations d’un moniteur que nous avions eu précédemment au téléphone, afin de récupérer un topo et quelques explications sur la suite du parcours. Finalement, l’agitation de l’eau et l’énergie dépensée nous ouvre bien l’appétit (« encore ! » nous diriez-vous !). Après un bon pique-nique, on s’offre donc une après-midi farniente au bord de la rivière et alternons entre sieste et baignade. C’est aussi l’occasion de se balader dans ce très beau village médiéval de Lavoûte-Chilhac avec son prieuré, ses ruelles et son petit marché du vendredi. Le soir, on décide de prolonger le plaisir en s’offrant un restaurant de spécialités locales. C’est le spot idéal pour profiter du patrimoine et de l’ambiance chaleureuse de ce début juin.

Petite pause pour les packrafts Mekong sous le pont de Lavoûte-Chilhac
Deux packrafts Mekong accostés sur l'herbe à Lavoûte-Chilhac

Notre dernière journée est plus intense (après une journée plus « off », on se doit bien cela), nous parcourons près de 25 kms pour rejoindre Brioude. On s’autorise quelques rares arrêts pour déjeuner, prendre des photos et contourner à pied les barrages de Vieille-Brioude et Brioude. Pour ce dernier bivouac, nous dénichons un spot grandiose : une jolie petite cabane en bois à quelques mètres de l’Allier, avec table, banc, cabane et barbecue. Si c’est pas le paradis ?! Un dernier bain de minuit et hop, au lit avant de se faire dévorer par les moustiques.

cabane à 5km de Brioude sur Allier

Après 4 jours d’aventure, il est déjà temps de rentrer chez soi… Cela fait toujours un petit choc de retourner à la « ville » quand nous avons passé plusieurs jours sur l’eau et à dormir en pleine nature. Mais avant de retrouver la civilisation, un dernier challenge : rejoindre la gare de Brioude à pieds et porter toutes nos affaires sur 4 km (pourtant on pense partir léger à chaque fois…). Avec de la musique, du soleil, des amies, ça se passe finalement très bien !

6 demoiselles en terrasse Lavoûte-Chilhac

Nous avons toutes hâte d’être à l’année prochaine pour partager de nouvelles expériences en pleine nature !

Pauline, Cloé, Morgane, Capucine, Florine et Florentine

Nos conseils pour la descente de l'Allier en packraft

  • Au niveau de Brioude la rivière se divise en plusieurs bras et il faut régulièrement pousser le packraft. Avant le départ, vérifiez les niveaux d’eau sur l’application River App. Préférez une descente au mois de mai pour bénéficier de la chaleur et d’une eau encore assez haute.
  • Les ravitaillements ne sont pas si courants en bord de rivière et il vaut mieux prévoir à l’avance. Vous trouverez facilement un petit restaurant ou une supérette à Lavoûte-Chillac, puis le prochain snack se trouve à 15 km en bord de rivière « le Bar Restaurant la Vialette ». Enfin ne comptez pas sur Brioude pour un ravitaillement car le centre ville est trop loin, mais plutôt le restaurant du camping de Vieille-Brioude. 
  • Pour profiter des transports en commun avec un départ à Langeac, un TER (en bus) vous y amène depuis Clermont-Ferrand avec changement à Saint George d’Aurac (la correspondance se fait très bien et s’il y a du retard le deuxième bus attend le premier).  
  • N’hésitez pas à appeler la base nautique de Lavoûte Chillac pour plus d’informations sur le parcours que vous emprunterez : 04 71 77 44 80.

Cette micro-aventure a été réalisée avec ces 2 packrafts

Lara Craft

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William Shakes Beer

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